Actualité oblige, on parle beaucoup de la colonisation en France ces derniers jours, en se focalisant une fois de plus uniquement sur le cas algérien et en oubliant dédaigneusement nos amis d’Afrique sub-saharienne.
Pas mal de vidéos sur youtube abordent la question, à partir des propos de Macron, mis en perspective avec ceux de Fillon, pour vous expliquer que la colonisation a été une atrocité sans nom et bla et bla et bla. Beaucoup de posture idéologique, mais peu de fond, de matière historique. Si ces vidéos sont stupides (idéologiques) au possible et énormément putaclic, elles génèrent néanmoins pas mal de commentaires où j’ai pu voir quasi systématiquement des références à cet abominable instrument colonial encore vivant aujourd’hui: le Franc CFA.
De quoi me faire lever un sourcil, parce que de nature curieuse (et aussi parce que ça m’intéressait de loin pour mon mémoire de Master), j’ai lu au mois de novembre un mémoire de M2 justement sur les effets positifs et négatifs du franc CFA, pour au final une conclusion très en faveur de cette monnaie, et absolument pas dans un sens néo-colonialiste.
- Mais le Franc CFA, c’est quoi?
Le Franc CFA est une monnaie régionale regroupant 14 pays regroupés en deux zones (UEMOA – 8 pays / CEMAC – 6 pays). Cette monnaie ne doit pas être confondue avec le Franc CFA colonial, dont le fonctionnement était totalement différent: imposé aux colonies en 1939, il était totalement contrôlé par la France métropolitaine, tant dans son émission, la fixation de son cours par rapport au Franc, sa convertibilité en autre monnaie (dollar, livre sterling…), etc; il s’agissait principalement de découpler l’activité économique française de l’activité économique de ses colonies, à la fois pour des raisons d’efficacité économique que pour des raisons politiques, la décolonisation étant déjà dans les esprits de l’époque et se concrétisant à partir de 1945 dans les faits.
Grosso modo, le Franc CFA actuel (refondu en 1994) se caractérise par deux objectifs: la stabilité financière (en l’indexant sur le Franc français puis depuis 1999 sur l’Euro, avec un objectif de maintien de l’inflation sous les 2% annuels, comme en Europe) et le développement des échanges commerciaux et économiques entre les zones CFA et entre celles-ci et l’Europe(pas de taux de change entre les pays membres, libre et totale convertibilité du Franc CFA vers n’importe quelle monnaie…).
Grosso modo, le Franc CFA actuel (refondu en 1994) se caractérise par deux objectifs: la stabilité financière (en l’indexant sur le Franc français puis depuis 1999 sur l’Euro, avec un objectif de maintien de l’inflation sous les 2% annuels, comme en Europe) et le développement des échanges commerciaux et économiques entre les zones CFA et entre celles-ci et l’Europe(pas de taux de change entre les pays membres, libre et totale convertibilité du Franc CFA vers n’importe quelle monnaie…).
- Comment ça marche?
Historiquement, pour faire tourner l’union monétaire sur des règles saines dans des pays encore fragiles, les pays membres ont confié à la France l’émission monétaire (l’impression des billets et pièces; ceci évite la tentation de certains dirigeants de multiplier les émissions non déclarées, mais aussi et plus généralement la déstabilisation monétaire par un seul pays). Et ces pays l’ont confiée de façon volontaire, à une époque où rappelons-le, ces pays entendaient préserver leur souveraineté quitte à s’appuyer sur l’URSS et les USA.
Depuis 1973 et les premiers accords de libre flottement des monnaies (le cours d’une monnaie peut librement fluctuer par rapport aux autres, ses cours ne dépendant que des marchés et des décisions de sa banque centrale et n’ont plus d’une valeur de référence liée à l’or ou au dollar), l’indexation du Franc CFA sur le Franc n’amène pas ces pays à subir une volatilité des cours de leur monnaie comme dans d’autres Etats africains.
Pourquoi? Parce que les engagements de la France empêchent celle-ci de pratiquer des politiques de totale liberté des cours de sa monnaie, sa banque centrale intervenant sur les marchés pour garantir une stabilité des cours par le biais de rachats et d’émissions, la stabilité du franc se mesurant par rapport à un « panier de monnaies », c’est à dire un indicateur de référence établi à partir du Dollar (USA), de la Livre Sterling (UK), du Mark (Allemagne), du Franc (France) et du Yen (Japon); pour des raisons évidentes c’est désormais l’Euro qui a remplacé le Mark et le Franc. Sans trop entrer dans les détails, les pays de la zone CFA, disposant d’une monnaie indexée d’abord sur le Franc puis à partir de 1999 sur l’Euro, bénéficient d’une solidité monétaire exemplaire pour des pays en développement.
- Pourquoi le Franc CFA existe-t-il encore 70 ans après le début de la décolonisation?
Dès l’origine, une critique s’est élevée contre le système du franc CFA. Le contrôle de la monnaie par une banque centrale d’un Etat étant perçu comme une marque de souveraineté, il était impensable pour certains Etats décolonisés de le maintenir en l’état. Le Mali quitte le système en 1962, suivi de Madagascar en 1973, ces deux pays cherchant à développer leurs propres outils monétaires et financiers pour devenir des « Etats à part entière ».
Rappelons au passage que la dynamique était dans le sens des grands ensembles monétaires, avec plusieurs pays dotés d’une même monnaie contrôlée par une banque centrale internationale, comme en Europe avec le futur ECU (lui-même futur Euro) dès le début des années 1950 et la création de la CECA. Pas vraiment dans le sens d’une indépendance monétaire des pays, donc, et de fait, l’insécurité née de la fin des accords de Bretton-Woods (établissant une sorte de standard-dollar similaire au standard-or) et le libre flottement des monnaies décidé en 1973 a sérieusement secoué les nouvelles économies des pays africains. En 1984, donc, le Mali réintègre la zone CFA pour résoudre ses problèmes économiques.
Concrètement, l’indexation du Franc CFA sur le Franc a permis aux pays qui l’ont adopté de bénéficier de la stabilité du Franc sur les marchés internationaux: appartenant au panier de référence du FMI, le Franc ne pouvait en effet pas fluctuer énormément, au risque de déstabiliser l’économie mondiale. La stabilité d’une monnaie déterminant sa solidité et celle de l’économie qui s’y rattache, les pays de la zone CFA ont bénéficié d’une bonne crédibilité financière et d’une excellente stabilité monétaire, avec un contrôle strict de l’inflation et donc limitant l’impact des crises économiques. C’est un très sérieux avantage en ce qui concerne le crédit (entreprises, particuliers) ainsi que l’endettement de l’Etat, les taux restant stables dans la durée. Cette stabilité permet l’investissement national et étranger, puisque les profits peuvent être anticipés correctement et la rentabilité assurée en un temps prévisible. Sans trop entrer dans les détails techniques, c’est vraiment un atout énorme pour des économies naissantes que de pouvoir s’assurer d’une stabilité monétaire et d’une inflation très limitée (inférieure à 3% en zone CFA, à comparer aux 4.6% de l’Afrique du Sud, aux 10% de l’Ethiopie ou aux 17% du Ghana – Données Banque Mondiale).
Rappelons au passage que la dynamique était dans le sens des grands ensembles monétaires, avec plusieurs pays dotés d’une même monnaie contrôlée par une banque centrale internationale, comme en Europe avec le futur ECU (lui-même futur Euro) dès le début des années 1950 et la création de la CECA. Pas vraiment dans le sens d’une indépendance monétaire des pays, donc, et de fait, l’insécurité née de la fin des accords de Bretton-Woods (établissant une sorte de standard-dollar similaire au standard-or) et le libre flottement des monnaies décidé en 1973 a sérieusement secoué les nouvelles économies des pays africains. En 1984, donc, le Mali réintègre la zone CFA pour résoudre ses problèmes économiques.
Concrètement, l’indexation du Franc CFA sur le Franc a permis aux pays qui l’ont adopté de bénéficier de la stabilité du Franc sur les marchés internationaux: appartenant au panier de référence du FMI, le Franc ne pouvait en effet pas fluctuer énormément, au risque de déstabiliser l’économie mondiale. La stabilité d’une monnaie déterminant sa solidité et celle de l’économie qui s’y rattache, les pays de la zone CFA ont bénéficié d’une bonne crédibilité financière et d’une excellente stabilité monétaire, avec un contrôle strict de l’inflation et donc limitant l’impact des crises économiques. C’est un très sérieux avantage en ce qui concerne le crédit (entreprises, particuliers) ainsi que l’endettement de l’Etat, les taux restant stables dans la durée. Cette stabilité permet l’investissement national et étranger, puisque les profits peuvent être anticipés correctement et la rentabilité assurée en un temps prévisible. Sans trop entrer dans les détails techniques, c’est vraiment un atout énorme pour des économies naissantes que de pouvoir s’assurer d’une stabilité monétaire et d’une inflation très limitée (inférieure à 3% en zone CFA, à comparer aux 4.6% de l’Afrique du Sud, aux 10% de l’Ethiopie ou aux 17% du Ghana – Données Banque Mondiale).
- Le système CFA, un système néo-colonialiste?
La zone CFA n’est pas administrée par la France, mais par les pays africains eux-mêmes. La France a conservé sa fonction d’impression de la monnaie africaine sans pour autant avoir un quelconque pouvoir dessus; il s’agit en fait d’une sorte de précaution contre certains régimes peu scrupuleux voire corrompus qui pourraient être tentés d’imprimer des billets eux-mêmes pour s’enrichir mais déstabilisant au final gravement tout le système. La neutralité française de ce point de vue assure à tous l’honnêteté des partenaires. Il est vrai en revanche que pour permettre la stabilité monétaire et la garantie de celle-ci par la France puis par l’UE depuis 1999, la zone CFA doit laisser en dépôt 20% du volume de la monnaie émise dans les caisses du Trésor Public Français. Ici, attention: il ne s’agit pas d’un racket organisé par la France qui ferait ce qu’elle veut de cet argent. Non, il s’agit d’un dépôt de garantie qui n’est pas touché par qui que ce soit, hors politique de stabilisation décidée par les pays de la zone CFA eux-mêmes. Ni le Trésor Public français ni l’Etat français n’y touchent un seul franc. Il s’agit d’un dépôt permettant de crédibiliser les dettes, de la même manière que la France dispose ‘un stock d’or aux Etats-Unis, en Allemagne, etc.
Du fait de l’Euro, la zone CFA ne dépend plus de la France depuis 1992 (accords de Maastricht) mais de l’Union Européenne en ce qui concerne la stabilité monétaire. La France participe aux institutions qui sont liées à la CEMAC et à l’UEMOA mais n’en est pas membre et à ce titre ne participe pas aux votes et ne prend pas part aux décisions, ses interventions se limitant aux débats. Le poids de la France est évidemment indéniable, en tant que pays industrialisé face à des pays émergents, et l’avis français est généralement écouté et suivi, mais pas forcément à la lettre.
Il est en effet franchement insultant et condescendant de croire que les pays africains ne sont pas capables de s’organiser eux-mêmes et de prendre leurs propres décisions. Nous ne vivons plus à une époque où les « nègres stupides se comportent comme des sauvages sans foi ni loi ». Je suis toujours sidéré par la propension typiquement occidentale des gens avec qui je discute à considérer l’Afrique comme un pays de débiles infantiles qui ne sauraient pas s’en sortir sans « nous ». Si le continent a traversé des crises indéniables et doit encore faire face à certains problèmes majeurs (rébellions centrafricaines, conflit larvé au Soudan du Sud, bandes islamistes au sahel, corne africaine anarchique…), il est également doué d’une formidable dynamique culturelle, économique et industrielle que les africains ont su générer à peu près seuls en s’appuyant sur l’exploitation de ressources minières et agroalimentaires, sur le tourisme, sur la culture (découvrez Nollywood si vous en doutez) mais aussi et surtout sur la jeunesse africaine qui s’expatrie pour étudier et travailler à l’étranger.
Parce que c’est là qu’est tout l’intérêt pour les pays de la zone CFA: la convertibilité du Franc CFA en Euro évite les taux de change et les coûts de transfert. Ainsi, un travailleur malien en France peut envoyer de l’argent à sa famille et lui permettre d’investir sur place, sans surcoûts par rapport à un travailleur chinois qui lui devra payer le taux de change et les coûts de transfert bancaire.
Rien que pour le Sénégal, le montant des sommes transférées a ainsi dépassé le milliard de dollars/euros par an, pour un PIB d’environ 15 milliards de dollars/euros.
Enfin, le système CFA, s’il impose une discipline budgétaire aux pays membres, n’implique pas de « décision extérieure » concernant le budget de chacun de ses Etats, qui restent totalement libres de le fixer selon leurs priorités. Les seules limites imposées par le système CFA sont des engagements au point de vue du déficit budgétaire des Etats. En revanche, le FMI impose des réformes structurelles parfois mal venues (tout comme en ce qui concerne la Grèce) et empêche certaines politiques de développement, pourtant imposées comme objectif par l’ONU, qui demande aux pays africains d’avoir au moins 7% de croissance annuelle.
C’est ici que commence le vrai problème économique de la zone CFA. En économie (du moins selon la théorie keynesienne), les politiques monétaires peuvent aller dans deux directions. La première, c’est la croissance, tirée vers le haut par l’investissement rendu possible par l’endettement, au prix, donc, de l’inflation. La deuxième politique, c’est le contrôle de l’inflation par une stabilisation de la monnaie, qui réduit l’endettement mais aussi les investissements et donc ralentit la croissance.
Il y a donc d’un côté l’ONU qui pousse à la croissance, et de l’autre, une volonté de stabilité de la monnaie pour assurer l’économie, elle-même imposée par l’UEMOA et la CEMAC.
Il y a donc d’un côté l’ONU qui pousse à la croissance, et de l’autre, une volonté de stabilité de la monnaie pour assurer l’économie, elle-même imposée par l’UEMOA et la CEMAC.
A titre personnel, et de par les articles que j’ai pu lire sur le sujet, je pense que la zone CFA fait le bon choix en maintenant la stabilité économique et en ne sacrifiant pas la population sur l’autel illusoire de la croissance. Les investissements étrangers restent limités dans des pays dont le potentiel est énorme, ce qui veut dire que ce ne seront pas des Etats et entités étrangères qui vont se partager le gâteau et laisser quelques miettes aux africains, mais bien ces derniers qui vont profiter des fruits de leurs terres et de leur labeur. Le fait que les investissements étrangers restent limités assure l’indépendance économique de ces pays, malgré les réformes structurelles exigées par le FMI et qui causent déjà des dégâts tant sur la société civile que sur les Etats eux-mêmes. Les grandes multinationales et les banques n’ont qu’un pouvoir très limité sur ces pays, et contrairement à ce qu’on peut lire souvent, les pays africains de la zone CFA ne sont pas exploités et savent parfaitement jouer de la concurrence des grands groupes pour mettre en valeur leurs propres richesses.
- Le Franc CFA est-il donc si diabolique?
De l’avis général (cf. bibliographie en fin d’article), le Franc CFA a un impact réellement positif sur les économies de ces pays et encourage réellement le développement économique, politique et social. S’il y a quelques problèmes (d’ordre politique plus qu’économique), ils ne sont cependant que de deuxième ordre et ne remettent jamais en question l’existence ni le fonctionnement du Franc CFA lui-même.
La critique la plus sérieuse et la plus virulente émane de l’ancien premier ministre togolais Kako Nubukpo, qui n’hésite pas à parler dans les médias de « servitude volontaire ». Le même homme, dans ses écrits institutionnels (articles publiés dans diverses revues universitaires à comité de lecture) loue le Franc CFA comme une bonne chose bien qu’améliorable (il n’est pas politique pour rien…).
De façon plus générale, aucun pays de la zone CFA ne souhaite remettre en question l’existence de cette monnaie, ou quitter la zone CFA. Madagascar réfléchit même à la réintégrer pour solutionner la crise économique que l’île subit depuis une quinzaine d’années.
En fait, les seules réelles critiques contre le Franc CFA ne sont pas le fait des africains eux-mêmes, mais de certains occidentaux.
D’une part, les américains ne sont pas très contents que le dollar, instrument de hard-power par excellence, ne se soit pas imposé dans la zone CFA. Il l’a fait dans de nombreux autres pays d’Afrique, que ce soit le Nigéria ou le Zimbabwe, où règne une crise économique absolument effarante depuis une vingtaine d’année, au point que la population abandonne totalement la monnaie nationale au profit du dollar. Si vous n’avez jamais vu de billet de 100 000 milliards de dollars, c’est ici.
D’autre part, la plus visible ici en France, certains pseudo intellectuels de gauche (communistes, anarchistes, mélenchonistes, certains socialistes) trouvent insupportable que la France ait pu garder d’excellents rapports avec ses anciennes colonies africaines et préfèreraient une tragédie apocalyptique à la sauce algérienne. Il y a donc, depuis 2014 au moins, mais surtout depuis l’année dernière, des gens qui viennent raconter tout et n’importe quoi sur la zone CFA. J’imagine que tous ces érudits que j’ai pu voir ici et là n’ont fait que tirer leurs infos de la fameuse émission Datagueule, qui a pondu début novembre 2016 une vidéo très, très à charge contre la France, mais qui ne rentre pas tellement dans les détails et dit beaucoup, beaucoup de conneries en se gardant bien d’expliquer les tenants et les aboutissants comme je viens de le faire. Vous pouvez la voir sur youtube, avec en guest star Kako Nubukpo dont les propos mesurés sont illustrés de manière très moraliste et dramatisée (« bouh les vilains colonisateurs »), même quand il ne critique absolument pas le CFA et parle d’autres mécanismes comme le FMI et d’autres problématiques comme les marges des entreprises maintenues au détriment des revenus des travailleurs et du budget des consommateurs, qui sont les mêmes absolument partout dans le monde et ne sont liées en aucune manière au Franc CFA.
- En résumé:
Le Franc CFA n’est ni un frein au développement ni un outil néo-colonialiste de contrôle des économies africaines. Il est au contraire un gage de stabilité et de développement des échanges par une véritable intégration des économies régionales entre pays membres des deux unions, mais aussi avec les pays européens. Ses nombreux avantages ne sont pas obérés par les problèmes endémiques (corruption, sous-développement). Le Franc CFA est un réel atout par rapport aux autres pays africains qui n’en bénéficient pas, et aucun des pays membres n’entend quitter la zone CFA ou l’abolir. Surtout, les discussions au sein des deux unions régionales ne constituent pas, comme essaient de le faire croire certains, des dissensions ou des oppositions, ni une remise en cause « anticolonialiste » de la structure même des deux organisations UEMOA et CEMAC et pour cause: ce sont bien les africains qui détiennent leur avenir entre leurs mains. Les problèmes que connaissent ces pays ne sont pas différents de ceux des autres pays non membres de la zone CFA et sont même similaires à ceux de la zone Euro, et se situent non pas sur le plan économique mais plutôt sur le plan politique.
Bibliographie exhaustive (et sérieuse!) sur le sujet:
Il est probable que vous n’ayez pas accès aux articles eux-mêmes, ne disposant pas de comptes lecteurs affiliés à une université ou organisation scientifique. La plupart du temps, le résumé expose suffisamment le contenu de l’article sans notions économique de haut niveau, et donc accessible à peu près à tout le monde. Vous noterez que les articles de Kako Nunukpo, ex-premier ministre togolais invité de Datagueule, ne préconisent en rien la fin du Franc CFA…
Et un article très simple (peut être un peu simpliste) de Forbes Afrique présentant les deux scénarios non de l’abolition de la zone CFA mais de l’abandon de la politique de stabilité tirée du couplage à l’euro.
« dirigé par Kémi Séba, suprémaciste noir, ancien leader de la Tribu Ka responsable du meurtre d’Ilan Alimi »
Il s’agit d’Ilan Halimi et son meurtre n’a rien à voir avec la Tribu Ka et Kémi Seba… Sinon, merci pour votre exposé sur le Franc CFA, monnaie effectivement peu connue.
Ah oui.. Petite confusion avec Youssouf Fofana… C’est corrigé, merci pour votre remarque.