Pour commencer cette année sur les chapeaux de roues, j’ai le plaisir d’accueillir sur Sombre Plume le match du… soyons fous, du MILLENIUM!
A ma gauche, le poids mort de la politique française, 150 pages, et mille fois plus sur le plan pénal. Premier Ministre de la France sous l’ère Sarkozy, il déclarait avec dramatisme qu’il était à la tête d’un Etat virtuellement en faillite, et son héritage s’est limité à son surnom de « Droopy ». Une ovation pour Fraaaaaaaançois Filons!
A ma droite, l’outsideuse, petite maghrébine de quelques dizaines de kilos pesant 70 pages sur la balance, pudiquement estampillée « la survivante de Charlie Hebdo » comme si c’était son seul fait d’armes, sa hargne contre les islamistes n’a d’égal que la hargne des islamistes contre elle, j’ai nommé Ziiiiiiineeeeeeeeeeb El-Rhazoui!
Tous les deux ont publié à l’automne 2016 un bouquin pour démantibuler, démembrer, annihiler l’islamisme en France. Lequel va remporter la palme du meilleur combattant contre les barbares barbus, lequel fait le meilleur constat de son temps et propose les meilleures solutions? Vous découvrirez tout ici, dans cet article, sur Sombre Pluuuuuume!
La galanterie étant désormais un truc misogyne, je vais commencer par Fillon.
Fillon: un coup pour rien
Je dois bien le reconnaître, je n’attendais absolument rien de ce bouquin. Comme je n’attend jamais rien des bouquins d’hommes politiques, qui de toute façon n’écrivent généralement pas leurs propres bouquins et font appel (comble de l’ironie pour des gens qui se drapent dans les grands principes républicains) à des nègres littéraires.
Et d’emblée, mon sentiment a été de lire un bouquin écrit par quelqu’un d’autre. Les tournures de phrases sont policées, cisaillées sur mesure dans la plus absurde neutralité. Les premiers chapitres n’ont aucune âme et pourraient tout aussi bien avoir été écrits par un bot. La fin est plus passionnée (jamais passionnante), et on y retrouve mieux la patte de Fillon, plus adepte de la phrase choc et percutante que du machin sans forme du début du bouquin. « Mais qu’est-ce que ça vaut? », me direz-vous. Hé bien… pas grand chose.
J’ai été surpris par le deuxième chapitre (le premier n’est qu’un constat sans intérêt), qui semblait s’atteler à dénoncer la passivité des autorités françaises face au phénomène islamiste et à la montée d’un courant terroriste en son sein. Je ne m’attendais pas à ce que Fillon parle d’emblée « d’aveuglement volontaire », qui traduit une véritable trahison française (du nom du bouquin de Waleed al-Husseini) de la part de nos gouvernants, dont Fillon, puisqu’il a été Premier Ministre de Sarkozy de 2007 à 2012 (et ministre sous Balladur en 1993, puis Juppé en 95, puis sous Raffarin en 2002 puis encore en 2004). Il est, il faut le rappeler, le premier Premier Ministre à avoir inauguré une mosquée, en 2010…
Serait-ce à dire qu’il exprime des regrets pour ses propres turpitudes? Allons, allons, n’allons pas jusque là. Fillon ne donne aucun nom, aucune circonstance, aucun exemple des « petits arrangements », n’émet que de vagues affirmations sur « un maire communiste » par-ci, un socialiste par-là. Ça commence déjà fort, et on est que page 41…
Alors bon, je vais pas vous faire tout le bouquin comme ça, parce que ça n’a aucun intérêt. La première partie n’a aucune substance, tout est de cet ordre. Quand il dénonce le financement étranger des mosquées, ce n’est pas pour taper sur l’Arabie Saoudite (qu’il cite, quand même, ouf!), mais pour plaider pour un « Islam de France » avec une réforme du CFCM, et une meilleure collaboration européenne. Il digresse énormément sur la question de la Syrie et du Califat (« Daech »), plaidant pour une réintégration du régime d’Al-Assad dans le concert des Nations, mais sans vraiment donner de détail sur ce qu’il souhaite faire ensuite. Parce que bon, en 2016, ce n’est pas parce qu’on réintègre Al-Assad dans le processus des relatons internationales que le Califat disparaît comme par enchantement (il aura fallu 3 ans de plus, 3 ans d’intenses combats de reconquête, meurtriers et destructeurs, pour dissoudre la majeure partie des cellules brandissant le drapeau noir du Califat, qui existe toujours en Syrie aujourd’hui).
Puis est venu le chapitre où on sent bien le style Fillon reprendre la main (exit le nègre littéraire, ici Fillon a des trucs à dire). Intitulé « reconquérir les territoires perdus de la République », du nom de ce bouquin paru en 2003 sur l’état de délabrement de l’enseignement public dans les « quartiers », ce chapitre traite de tout sauf de ce que son titre exprime. Le cœur de son sujet, c’est le fait que les écoliers juifs ne puissent plus aller dans les établissements d’enseignement public à cause de l’antisémitisme qui y règne. Jamais Fillon ne dira que ce n’est qu’un épiphénomène d’un problème plus large, plus lourd, qu’est l’immigration sans contrôle (il se borne réclamer la création d’une agence pour surveiller les frontières extérieures de l’Union Européenne, qui existe déjà à l’époque, et se nomme Frontex), y compris, donc, de personnes islamisées dans des pays où le régime est clairement islamiste (Maroc et Algérie en tête), n’ayant donc aucun respect pour nos lois républicaines puisque lois de mécréants, qui ne valent rien face à la sharia. Des victimes des attentats, Fillon ne dira que quelques mots, surtout pour illustrer son propos « l’islamisme, c’est des méchants ». Il ne dira rien sur les personnes tabassées tous les jours, des jeunes filles violées à la chaine, des gamins rackettés. Le quotidien des français, quels qu’ils soient, ne semble pas valoir la peine qu’on s’y attarde. Les écoliers juifs, par contre, ça, ça fera l’objet d’un chapitre complet (p.95-115).
La suite est une cacophonie sans réel rapport avec son sujet, qui finalement n’est qu’une accroche pour sa campagne présidentielle de 2017. Ses solutions pour lutter contre l’islamisme? réformer l’Etat en abolissant les 35 heures et en supprimant 500 000 postes de fonctionnaires (p.123). Cocasse quand sur la page d’avant, il parle de réformer la Justice en lui donnant plus de moyens et de magistrats, et de faire de même pour la Police. Je lui reconnais ça: il est cohérent. Il se plaint quelques pages plus tard (p.131 et s.) de ce que Taubira avait démoli son programme de construction de places de prison pour en disposer de 80 000 en 2017. Comme si la Prison avait un quelconque effet dissuasif contre des gens qui se radicalisent dans les mosquées et sur internet… Il poursuit d’ailleurs en prônant le renforcement du Renseignement en prison (p.125).
Un bon point pour lui, cependant: il reconnaît qu’on n’applique pas les textes législatifs dont notre pays s’est doté ces dernières années. Il n’y a donc pas besoin de changer la Constitution (on était en plein Etat d’urgence à l’époque, et une réforme était en cours pour intégrer ce régime d’exception dans le droit « normal »), il suffisait d’appliquer la Loi. Ce qui est vrai.
Il prône également l’expulsion des étrangers radicalisés (p.139), et le transfert aux grands acteurs d’internet du contrôle des discours haineux (ce qui était déjà fait, même si en l’occurrence, il s’agissait de taper sur « l’extrême droite » en prétextant taper sur les islamistes).
Et… voilà, c’est tout. Même pas livre-programme, ce bouquin est une bête déclaration d’intention, rien de plus qu’un long discours bien-pensant, sans aucune réelle prise de position contre l’Islamisme (car lui se positionne contre le terrorisme). La question des mariages forcés, des gamines envoyées au bled pour y épouser leur cousin, celle des revendications sans cesse plus abusives (Burkini, non-mixité dans l’espace public, création de tribunaux islamiques sur le modèle des cours de la Sharia à Londres), quand elles ne sont pas tout simplement sécessionnistes, tout ça, Fillon s’en tape, ça ne l’intéresse pas. Il ne veut pas se mettre à dos les musulmans (qui n’ont pourtant rien à voir avec les terroristes) en prenant des positions trop tranchées.
Un coup d’épée dans l’eau, une perte de temps, du vide, voilà ce que m’évoque le livre de Fillon en le refermant.
Heureusement, j’ai dégotté le livre de Zineb à peu près au même moment, et me suis donc lancé dans la lecture de ce que « la rescapée de Charlie Hebdo » avait à dire.
Zineb: « mais dis-donc, ça ne serait pas un peu de la taqiyya tout ça? »
Alors là, j’avoue être tombé de haut. De très haut, même. Zineb el-Rhazoui a l’image d’une femme très engagée contre l’Islamisme, menacée de mort par les radicalisés (et les « modérés » aussi, d’ailleurs), en danger de mort etc. Sa récente prise de position qui lui a valu des attaques de ce péquenaud de Booba sur le plateau télé d’Hanouna confirmait cette image d’une femme très laïque, voire athée (elle dédie son essai aux « athées musulmans »… j’y reviendrais). Un grand élan de sympathie et de soutien s’était enclenché suite à cet épisode, énième d’une série de polémiques médiatiques sans grand intérêt où elle tient le rôle de la vilaine islamophobe. Je m’attendais à un livre percutant, fouillé et avec de vraies propositions.
A la place, j’ai un bouquin de 70 pages (qui commence à la page 11…), décomposé en 5 chapitres qui… ne servent absolument à rien. Elle se borne à faire des constats (que tout le monde a déjà fait), en citant des passages du Coran ou des Hâdiths (des textes se rapportant à la tradition islamique), pour dire « holala, l’Islam c’est quand même une religion homophobe et misogyne de pédophiles et de meurtriers, mais attention au racisme parce que c’est pas bien, et puis de toute façon le vrai danger c’est l’extrême droite ». Je caricature à peine.
Son constat est pourtant bon: l’Islam n’est pas une religion, du moins n’est pas « que ça », tout comme le christianisme et le judaïsme d’ailleurs. Ces courants ne sont pas spirituels, il s’agit d’idéologies avec un vernis religieux pour en assurer la domination sur les hommes qui ne sont rien face à Dieu. L’Islam est un projet politique basé sur des dogmes religieux qui ne peuvent se discuter sans être déclaré hérétique ou apostat. Ceux qui pensent qu’islamisme et Islam n’ont rien à voir n’ont rien compris et sont des idiots utiles aux « extrémistes » (p. 20), c’est à dire pour ceux qui souhaitent établir leur domination sur autrui. Sa proposition de « déconstruire la dialectique pernicieuse des islamistes » (p. 21) est un bon début, et on s’attend à avoir des armes pour le faire dans la suite de l’ouvrage. Espoir qui va être déçu, et sévèrement: se bornant à énoncer quelques passages où s’expriment la barbarie et l’avidité des musulmans à l’époque de Mahomet, Zineb n’aborde jamais les méthodes d’infiltration des islamistes dans nos sociétés. Tout juste évoque-t-elle la taqiyya, « le mensonge en vue d’obtenir un avantage », mais c’est pour mieux comparer l’islamisme au fascisme mussolinien (p. 41), et parler de l’islamisme comme « extrême droite islamique ». Elle s’acharne à calquer le « fascisme islamique » sur « le fascisme européen » (p. 37-46), avant de pousser encore plus loin son idée en y ajoutant la notion de « collaborationnisme ». Là, je lui reconnais ça, elle tape surtout sur l’extrême gauche (p. 48-51), et à juste titre. Mais bon, sans oublier que ses amis viennent de cette gauche-là, donc elle ne cite aucun nom, aucun exemple type, ni rien de concret pour illustrer son propos. La suite n’est qu’une redite du début, je n’y reviens pas.
Au moment de refermer cet essai, j’ai l’impression, très sincèrement, qu’on s’est foutu de ma gueule. Zineb a beau citer des passages du Coran ou des Hâdiths, et taper un peu sur l’imbécilité et la naïveté de la société française en matière d’islamisme, à aucun moment elle n’explique ce qu’il faudrait faire, concrètement, avec de vraies propositions, pour « détruire le fascisme islamique ». Enfin, si, pardon, elle écrit: « pour lutter efficacement contre le terrorisme, il faut combattre sans merci l’idéologie qui le produit. » Merci, la vache, c’est une véritable révélation, je n’y aurais pas pensé, ni personne d’autre depuis les attentats de New York en septembre 2001*.
Au delà de ce sentiment de foutage de gueule, c’est également un étrange sentiment de malaise qui, je dois bien l’avouer, m’a saisi aux tripes. Ma lecture de certains passages m’a fait l’impression que loin de descendre l’Islam malgré le fait qu’elle dézingue son Prophète et ses disciples, Zineb essayait au contraire de poser une autre vision de cette idéologie/religion, comme si elle préparait le terrain pour ce qu’une certaine frange des musulmans occidentaux appellent un « Islam des Lumières », à l’image du sociologue Malek Chebel jusqu’à la fin de sa vie. C’est par exemple ce qu’elle s’escrime à faire lorsqu’elle plaide pour un Islam en tant « qu’héritage culturel sécularisé, critiqué, soumis à la Loi et à la raison. Il ne sera accepté que s’il est désacralisé et que la charia est déclarée définitivement obsolète » (p. 35). Alors les mots c’est bien, sauf que c’est comme ça que les Frères Musulmans ont convaincu cette gauche qu’elle dézingue (et la droite aussi) de « collaborer » et de faire de la place à l’Islam pour régler les problèmes que génère l’immigration incontrôlée. La stratégie de pénétration des Frères Musulmans, c’est exactement ça, « prétendre que l’Islam est un Islam des Lumières ». C’est parce qu’il serait « lumineux » que l’Islam bénéficie de l’attention et des faveurs des franc-maçons républicains. C’est grâce à cette image que ceux-ci activent leurs réseaux pour défendre les « musulmans » (les islamistes) contre « l’islamophobie » (un concept, là encore, issu de la doctrine des Frères Musulmans), qui par association est vécue comme un anti-maçonnisme par les « frères trois points », dépositaires autoproclamés de l’héritage du « Siècle des Lumières » (voir, parmi d’autres, les Dossiers de l’Orient, revue d’Antoine Sfeir, célèbre franc-maçon, et en particulier les numéros 69 « l’équerre et le compas: franc-maçonnerie en terre d’Islam » et 125 « réformer l’Islam »; symptôme de l’aveuglement des « républicains » face à l’Islam, les musulmans haïssent les franc-maçons presque autant qu’ils haïssent les juifs…).
Il y a là je trouve une immense dissonance dans ce qu’écrit Zineb. Soit l’Islam est un système politico-religieux, pouvant déboucher sur une forme de fascisme (ou de totalitarisme, comme le reprend Fillon), et dans ce cas, point de sécularisation possible sans vider l’Islam de sa substance, soit l’Islam peut devenir un « Islam des Lumières » mais dans ce cas, on jette le Coran et les Hâdiths et on crée autre chose, comme la Révolution l’a fait en abandonnant le dogme chrétien, mais en adoptant des institutions civiles telles que le mariage, le baptême (baptême républicain), et des tas d’autres qui existent aujourd’hui encore, ne gardant ainsi qu’une « culture » et non plus une religion/idéologie (ça s’appelle de l’Hérésie, voire de l’apostasie, au passage, et en Islam, c’est puni de mort…). Cette seconde solution n’est pas nouvelle: elle a été mise en oeuvre (jusqu’à un certain point seulement) pendant presque tout le 20e siècle, d’un côté par le nationalisme arabe (parti Ba’ath, dont Saddam Hussein et Bachar Al-Assad étaient/sont les derniers représentants), de l’autre par le système fédéraliste post-soviétique en Russie (à l’exception de la Tchétchénie, qui a un statut religieux d’exception sous l’égide de Kadyrov). Deux options décriées, critiquées, dénoncées à grands cris d’orfraie encore aujourd’hui partout en Occident, parce qu’elles ne seraient pas « démocratiques ».
Et ça, Zineb ne l’ignore pas. Alors quel jeu peut-elle donc bien jouer? J’avoue que j’ai du mal à comprendre, et le fait que ce qu’elle prône rejoint exactement la stratégie des Frères Musulmans me laisse pas mal dubitatif. Zineb, « rescapée de Charlie Hebdo », est-elle en pleine taqqiya, est-elle un poisson pilote pour l’idéologie des Frères musulmans, agitant d’une main une chimère pour mieux avancer ses pions de l’autre main, quand on ne regarde pas? Zineb est-elle comme tant d’autres avant elle, ces Tariq Ramadan, ces Tarek Obrou (qui prône une réforme du Coran), ces Yassine Bellatar (ex-conseiller de Macron), qui tous, sous couvert de progressisme, ne sont que des islamistes en costard/cravate? Je me gratte franchement la tête. Même si j’espère me tromper, je n’oublie pas que la plus grande force de ces gens est leur capacité à nous mentir et notre propension à les sous-estimer… Au fond, j’ai l’impression qu’elle tape sur le jihadisme (ou terrorisme islamique) pour mieux prôner… un autre islamisme (« des Lumières », politique, comme les Frères Musulmans, vous aurez compris).
Conclusion
Vous l’aurez compris, j’ai été extrêmement déçu par ces deux lectures, qui portent un titre carrément mensonger et n’apportent absolument rien de plus à un débat vieux de presque 20 ans déjà. S’ils ont été écrits en 2016, à la toute fin du quinquennat Hollande, catastrophique à tous les niveaux pour notre pays, il est difficile de pardonner le vide qu’ils contiennent. Ils ne proposent rien (Fillon essaie, mais tellement vaguement que ça n’a aucun début de valeur), et donne l’impression, au contraire, d’instrumentaliser l’Islamisme et les craintes qu’ils génère dans l’opinion française à leurs propres fins, l’un pour l’élection présidentielle, l’autre pour un hypothétique et illusoire « Islam des lumières ». Pire, dans le cas de Zineb, je referme son bouquin avec un véritable sentiment de malaise.
En préparant cet article, j’ai voulu regarder ce que je pouvais trouver sur le même thème, espérant croiser un ouvrage plus constructif et surtout mieux développé, pour contrebalancer leur non-propos. Si j’ai porté d’abord mon intérêt sur les ouvrages de l’islamologue Gilles Kepel, j’ai malheureusement vite du me rendre à l’évidence: ce spécialiste écrit tellement (et souvent des ouvrages pour dire les mêmes choses) que son propos devient illisible. A la place, je suis tombé sur le livre « Comment lutter efficacement contre l’idéologie islamique », de Chahdortt Djavann, iranienne vivant en France. Je vous en ferais le compte-rendu dès que je l’aurais reçu et lu.
D’ici là, j’essaierais de vous parler de la stratégie des islamistes et de ce que je vois, à titre personnel, comme solution pour les contrer. Mais ça risque de déborder et nécessiter plusieurs articles… voire un bouquin.
A bientôt, et merci d’être restés jusqu’au bout.
* Ah, pardon, c’est ce qu’écrivait déjà Fareed Zakaria dans Newsweek, dans son édito du 12 avril 2004 et que je vous reproduis là dessous. (conclusion: « that’s why the only way to combat this new global terror is to fight the ideology that fires it everywhere. So the war on terror is really a war of ideas » / « C’est pourquoi la seule façon de combattre cette nouvelle terreur globale (i.e. le terrorisme islamique) est de combattre l’idéologie qui le produit, et partout. Ainsi, la guerre contre le terrorisme est, en vrai, une guerre d’idées »)